Le piratage du jeu vidéo entre dans une nouvelle ère alors que le Japon arrête son premier modder présumé de consoles de commutation Nintendo

Mar 19,25

La police japonaise a procédé à une arrestation historique, accusant un homme de 58 ans pour avoir violé la loi sur les marques. Cela marque la première fois que quelqu'un a été arrêté au Japon pour avoir modifié le matériel Nintendo Switch pour exécuter des jeux piratés. L'homme aurait modifié les consoles d'occasion en soudant des pièces modifiées sur leurs cartes de circuits imprimées, leur permettant de jouer 27 jeux obtenus illégalement. Il a ensuite vendu ces consoles modifiées pour environ 180 $ chacune. Le suspect a avoué les accusations, et des enquêtes supplémentaires sont en cours pour déterminer l'étendue de ses activités illégales.

Cette arrestation met en évidence la bataille en cours contre le piratage du jeu vidéo. Nintendo, une cible fréquente, a récemment publié une demande de retrait pour 8 500 exemplaires de l'émulateur de commutateur Yuzu en mai 2024, après l'arrêt de l'émulateur deux mois auparavant. Leur procès antérieur contre le créateur de Yuzu a cité les millions de copies piratées de la légende de Zelda: Tears of the Royaume avant sa libération officielle.

L'action en justice contre le piratage s'intensifie. Les succès passés comprennent des poursuites contre Romuniverse, entraînant des dommages-intérêts de plusieurs millions de dollars accordés à Nintendo. Nintendo a également réussi à bloquer la sortie du GameCube et de l'émulateur Wii Dolphin sur Steam.

Récemment, un avocat des brevets de Nintendo a mis en lumière la stratégie anti-piratage de l'entreprise. Koji Nishiura, directeur adjoint de la Division de la propriété intellectuelle, a précisé que bien que les émulateurs ne soient pas intrinsèquement illégaux, leur utilisation pour jouer à des jeux piratés constitue une violation.

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